Bertrand Delanoë s’est rendu cette semaine dans les territoires palestiniens.
Reçu par Mahmoud Abbas à Ramallah, il a été fait mercredi citoyen palestinien d’honneur, « en reconnaissance de son rôle dans le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les deux peuples palestinien et français".
Mais quelques heures plus tard, lors d’une réception en présence de personnalités palestiniennes, il ajoutait :
"J'attends maintenant que mon passeport de citoyen d'honneur se transforme en passeport de citoyen de Palestine et que je puisse voyager avec",
Et terminait par un véritable cri du cœur,
"J'espère revenir ici dans quelques mois ou quelques années et aller à Al-Qods, capitale de l'Etat palestinien, Jérusalem aussi, capitale de l'Etat d'Israël".
A quelques mois de la fin de son mandat, Bertrand Delanoë montre enfin son vrai visage : celui d’un militant de la cause palestinienne, favorable à la partition de Jérusalem.
Faut-il rappeler qu’en début de semaine, le Conseil de Paris adoptait un vœu présenté par le Front de gauche visant à soutenir le principe de l’étiquetage obligatoire différencié des produits israéliens selon qu’ils proviennent d’Israël ou des implantations juives de Judée-Samarie et prônait de ce fait le boycott aux produits israéliens !
Faut-il rappeler que le Maire de Paris refusait le 15 juillet 2006 ma demande que le portrait du citoyen franco-israélien Gilad Shalit soit apposé, au côté de celui d’Ingrid Betancourt, sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville.
Faut-il rappeler que le 17 octobre 2008, le maire du 11ème m’opposait le même refus.
J’en comprends mieux aujourd’hui les raisons.
Ces déclarations et prises de position –hostiles à l’Etat d’Israël – vont au-delà de ce qui est acceptable et doivent être combattues sans relâche.
Les commentaires récents