Je serais, ce soir, à la Mairie du 3e, aux côtés de François Zimmeray , ancien député européen et Bertrand Lebeau, médecin, militant humanitaire pour animer la conférence-débat organisée par le Mouvement pour la paix et contre le terrorisme, sur ce thème .
La lutte contre le terrorisme est depuis le 11 septembre 2001 au cœur des préoccupations des démocraties.
Pour notre pays, cet engagement est une réalité : 1.100 soldats sont engagés dans le secteur de Kaboul, 200 militaires des forces spéciales participent à des opérations contre Al Kaïda et conformément à la résolution 1701, 1.650 soldats sont engagés au sein de la force onusienne de la Finul au Liban.
Nous participons également avec l’Union européenne à la stratégie de lutte contre le terrorisme.
Cette question est évidemment centrale dans le cadre du débat des élections présidentielles.
Le Président de la République est directement en charge de la lutte contre le terrorisme : il est le garant de l’intégrité du territoire, il est le chef des Armées et peut disposer des pouvoirs exceptionnels en cas d’une menace grave et immédiate.
La position de Nicolas Sarkozy est claire et sans ambiguïté. Il prône « une guerre sans relâche » et l’unité des démocraties dans la lutte contre le terrorisme. « Ce qui est visé par les terroristes, c’est d’abord la démocratie. Et les démocraties doivent comprendre qu’elles sont solidaires face à ceux qui ne respectent pas la vie, qui ne respectent rien, ni personne. »
Nicolas Sarkozy propose la solidarité de toutes les démocraties et la fermeté avec les terroristes.
Comme ministre de l’Intérieur, il a fait voter en novembre 2006 une loi conte le terrorisme qui permet de doter la France d’un arsenal législatif plus efficient en amont de l’acte terroriste (développement de la vidéosurveillance, renforcement des contrôles et aggravation des sanctions pénales). La gauche s’est opposée à ce texte.
Face aux menaces iraniennes, son discours est responsable : l’Iran a le droit au nucléaire civil, mais pas au nucléaire militaire. « La perspective d’un Iran doté de missiles nucléaires n’est pas acceptable car cette perspective ouvrirait la voie à une course aux armements dans la région, elle serait une menace constante pour l’existence d’Israël et du sud-ouest de l’Europe. » On ne peut être plus clair !
A l’initiative de Claude Goasguen et de Dominique Tian, quarante-cinq députés demandent l’inscription du parti chiite libanais Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.
La rupture voulue par Nicolas Sarkozy s’applique aussi bien en politique internationale qu’en politique intérieure.
Et à ceux qui ne partagent pas totalement les positions de Nicolas Sarkozy, je rappellerais ce que dit le philosophe André Gluksman :
« Voter n’est pas entrer en religion, c’est opter pour le projet le plus de proche de ses convictions. »
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