Située dans le sud de l’Etat d’Israël, cette ville de vingt cinq mille habitants est la cible des roquettes tirées par des groupes islamistes, depuis la bande de Gaza, située à deux kilomètres.
Ville paisible jusqu’en 2001, Sderot est jumelée avec Antony. Elle est peuplée d’immigrants venus du Caucase, d’Ouzbekistan, d’Ethiopie et surtout du Maroc, comme son ancien maire, Amir Peretz – actuel ministre de la Défense - installé en 1956 avec ses parents.
Depuis la deuxième intifada, des roquettes de type Quassam s’abattent régulièrement sur la cité du Neguev ; après qu’Israël se soit retiré de la bande de Gaza, les tirs ont redoublé.
En sept ans, six mille projectiles ont atteint Sdérot faisant neuf morts et des dizaines de blessés.
A bout de forces et à bout de nerfs, les habitants prennent massivement la fuite. D’autres ont fait le choix de rester.
De nombreuses initiatives internationales ont été lancées afin de permettre, notamment à 8 000 enfants de Sderot de bénéficier de séjours dans des camps de vacances situés dans le centre du pays.
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