Mardi matin, j'ai découvert sur le bureau de Marie-Laure le dernier tome de la saga du jeune sorcier " Harry Potter et les reliques de la mort " dont plus de 11 millions d’exemplaires ont été vendus en 24 heures dans le monde.
Marie-Laure est une fan prévoyante : elle a lu toute la collection en français et les deux derniers livres en anglais (elle est titulaire d’un Deug d’anglais) et a commandé ce dernier tome sur Internet, il y a un mois.
Je l’interroge sur sa passion :
" Harry Potter est devenu pour moi un classique de la littérature enfantine qui, à l'instar des romans de Dickens ou de Lewis Carroll s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Les enfants se retrouvent dans la quête initiatique et la description de la vie d'un enfant, dans lequel ils peuvent s’identifier, qui affronte le monde des adultes. Les parents eux sont captivés par la description à priori manichéenne de la société et des rapports humains et par l’intrigue orchestrée de main de maitre par JK Rowling. J’ai attendu avec impatience la sortie du dernier tome des aventures de HP et profiterai de mes vacances pour le lire en version originale. Le challenge est grand car mes filles comptent sur moi pour leur dévoiler la fin de l’histoire avant que l’édition française ne soit éditée cet automne !" Les meilleures choses ont une fin… Marie-Laure n’a pas signé la pétition internationale qui circule sur Internet et qui demande à l’auteur une suite à ce dernier tome.
" L'auteure ne doit pas déroger de sa ligne de conduite fixée dès le départ : 7 tomes. Nous avons tant d'autres exemples d'auteurs ou de réalisateurs de films qui ont cédé aux sirènes de la facilité en ne sachant pas arrêter, tout cela pour des résultats bien souvent très décevants. Les meilleures choses ont malheureusement une fin ! "
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