Alors que j’écrivais la note précédente, Sylvie m’a appris le décès d’André Parrot.
André était une figure politique du troisième arrondissement.
Jeune résistant, militant communiste, correspondant de l’Humanité, nous nous étions souvent affrontés à l’occasion de campagnes électorales. Puis nous avions appris à mieux nous connaître et nous étions devenus, ces dernières années, des amis. Des vrais.
André avait présidé le Comité local de Libération de l’arrondissement et siégeait au Comité de gestion du Centre d’Action Sociale.
Nous nous étions vus, il y a quelques semaines, à l’occasion d’une réunion à la Mairie du 3e. Je savais que la maladie le rongeait mais lui avait préféré me parler de la vie du quartier, de mes projets personnels, de ma famille.
Un de ses poètes favoris, Louis Aragon pensait que "la vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces."
Nous n’oublierons pas André Parrot.
heureux les hommes de bonne volonté, le royaume des cieux leur appartient
Rédigé par : veritas | lundi 14 jan 2008 à 10h48
écris-moi pour me donner ton adresse email. Je serai là vendredi prochain.
Rédigé par : sylvie | lundi 14 jan 2008 à 23h51