Le 27 janvier marque - depuis 2005 - la journée mondiale de la commémoration de la Shoah.
Je lis actuellement un livre qui m’a été offert par Henri Benchoam "Sonderkommando : dans l’enfer des chambres à gaz". Il s’agit du témoignage bouleversant de Shlomo Venezia, l’un des très rares survivants des Sonderkommandos. Ces déportés juifs étaient chargés de vider les chambres à gaz et de brûler les corps des victimes.
Depuis 1995, je me suis rendu à cinq reprises à Auschwitz-Birkenau. Je suis à chaque fois bouleversé par la visite de ce lieu qui constitue le plus grand cimetière juif du monde avec son million et demi de victimes sans sépulture.
Je pense souvent à cette tragédie. Et je suis toujours aussi révolté par la passivité des alliés qui n’ont jamais entrepris la moindre action militaire pour tenter d’arrêter le massacre…
[Cette photo du camp d'Auschwitz a été réalisée lors d’une reconnaissance aérienne de la RAF en 1944.]
Jusqu’au 22 février, une exposition "Auschwitz : les profondeurs de l’abîme" sera présentée à l’Unesco (entrée gratuite du lundi au vendredi de 10 h à 17 h 30 sur présentation d’une pièce d’identité).
Conçue par le musée Yad Vashem, elle a été réalisée à partir de deux témoignages exceptionnels : un album de près de deux cents photos prises par des SS en mai et juin 1944 et une série de croquis, œuvre de Zinovii Tolkatchev, peintre juif membre de l’Armée Rouge qui pénétra dans le camp d’Auschwitz avec les premiers libérateurs.
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