Il nous faudra du temps pour analyser et comprendre les raisons de cet échec à Paris.
L’UMP, qui a su résister dimanche soir après la déferlante du premier tour, a sauvé ses huit mairies d’arrondissement. Il faut saluer les victoires de Jean Tibéri et de Philippe Goujon qui ont su, une nouvelle fois, déjouer tous les pronostics. Mais la reconquête ne pourra pas se faire uniquement depuis les huit bastions de droite qui restent sous la menace d’une gauche parisienne de plus en plus conquérante.
Notre principal échec aura été celui du bilan. Même si je reste persuadé que le bilan de Bertrand Delanoë n’est pas positif, nous avons été dans l’incapacité de le démontrer et de nous faire entendre. Les Parisiens eux pensaient le contraire.Toutes les enquêtes d’opinion étaient concordantes sur cette question : les Parisiens étaient très largement satisfaits de leur Maire. Une bonne part de la raison de la victoire de Bertrand Delanoë réside sûrement dans cette appréciation. Difficile de battre un maire dont on juge le bilan positif !
Et Claude Goasguen a eu raison de rappeler que "Delanoë a bénéficié des difficultés nationales et de l’absence de débat sur son programme et son bilan local".
Désormais, disposant d’une majorité absolue au Conseil de Paris, Bertrand Delanoë dirige la Ville en maire absolu.
Sans les Verts.
Franchement, de vous à moi, je suis surpris des noms que vous citez en exemple. Goasguen, Tibéri, Goujon... Ce n'est certainement pas de ce côté qu'il faut chercher pour relever la droite parisienne parce que ces gens sont usés, fatigués. Ils manquent terriblement d'idées et il est à cet égard risible de lire les dernières déclarations de Goasguen à propos des ratages de cette campagne municipale. Mais qu'a-t-il fait, lui, au cours des 7 dernières années ? On aurait pu imaginer qu'il méne une opposition plus constructive mais voilà qu'il s'est contenté de taper à mort sur le maire de Paris sans jamais rien proposer de neuf. Pour une position stérile, il n'y a pas mieux ! Alors que reste-t-il à Paris après le désastre ? Quelques ministres en désérence : Dati, Lagarde, Albanel. De fausses valeurs : Cavada, Lellouche. Et de veilles gloires sur la pente descendante mais qui veulent jouer les Maurice Chevallier : Panafieu, Goasguen, Tibéri. Pas brillant n'est-ce pas ? Mais la situation est-elle si désespérée que ça ? Il existe peut être une voie : faire confiance aux nouveaux qui ont su réchapper de la vague delanoesque. Les Alphand, Bournazel, Coudert & Co ont certainement plus de fond que leurs aînés et la gnaque nécessaire pour batailler pendant 6 ans face au maire de Paris. Et puis surtout, par pitié, qu'on arrête avec les parachutages qui ne font que faciliter la tache de la coalition rose / verte. Allez, au boulot !
Rédigé par : Xavier | samedi 22 mar 2008 à 17h01
entierement de votre avis, plus de parachute, sinon contrairement à ce qu'on pense, chute libre et bobo à l'arrivée............
voir 3, 4
Rédigé par : veritas | lundi 24 mar 2008 à 11h01
Vous me faites doucement rire ... vous aviez sept années pour vous relever et pour offrir une vraie alternative à Delanoë. Contrairement à cela, nous avons retrouvé les mêmes en 2008 sans projet avec un seul mot à la bouche :"la reconquête"; comme si Paris appartenait à tel ou tel clan. Les Parisiens ne sont ni de droite, ni de gauche, ils adhèrent à un projet, à une dynamique et il arrive qu'ils se laissent bercer par les illusions d'un bon communicant. Le Maire actuel de Paris n'a comme seul contradicteur que lui-même aujourd'hui. Sans les verts, il risque même de revenir à une politique moins dogmatique et plus pragmatique. Vous allez vite sentir la différence : plus de logement intermédiaire, des tours, ...
Vivement qu'un vraie opposition constructive et audible se réveille. J'espère que l'UMP fera le bon choix pour sa tête de file.
Rédigé par : antoine DB | mardi 25 mar 2008 à 17h49