Ce fut au tour des quatre candidats à la Présidence de s’exprimer successivement. Le tirage au sort désigna le candidat de dernière minute, Paul-Olivier Seligman, secrétaire rapporteur du Consistoire central. S’opposant au "triumvirat" des trois vice-présidents candidats - "frères siamois dont l’ambition est de remplacer le père" - l’avocat parisien s’est voulu rassembleur et s’est posé en homme "à l’œil neuf".
Charles Sulman a présenté son programme et sa méthode de travail (direction collégiale, commission rabbins/laïcs...) ; le cancérologue lillois a rappelé qu’il avait été un enfant caché et avait du faire face à l’antisémitisme dans le Nord.
Zvi Ammar, président du Consistoire de Marseille, s’est contenté de lire – page après page – son programme. Pris par le temps, il s’est trouvé dans l’obligation de distribuer le texte de son intervention aux participants...
Joël Mergui a conclu l’audition des candidats. Seul à parler sans note, il a présenté très complètement son programme dont les priorités sont tournées vers la jeunesse, le patrimoine, l’éducation, la transmission et les finances. Fort de son expérience à la tête de la première communauté européenne, il s’est dit prêt à diriger le Consistoire de France. Il a conclu en rendant un bel hommage à Jean Kahn qui a présidé l’institution pendant quinze ans.
Prochain rendez-vous, le dimanche 22 juin à 10 heures 30 à Paris pour l’Assemblée Générale. Après les rapports moraux et financiers, les six candidats ont le droit de s’exprimer à nouveau – et pendant dix minutes – devant les 301 électeurs.
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