Belle surprise ce matin. J’ai retrouvé, chez Serge Benhaïm, ma cousine Rina Kerouv venue à Paris avec son fils Amram et son petit-fils, Roy.
Elle vit depuis quarante deux ans à Ashkelon, dans le quartier Shapira, au bord de la mer. Originaire de La Rache au Maroc, elle fut installée dans cette ville du sud israélien par l’ Agence Juive, juste avant la guerre des Six Jours. Depuis le retrait de l’armée israélienne de Gaza, la ville d’Ashkelon subit régulièrement les tirs de roquettes Kassam des terroristes du Hamas.
Une de ses amies, Chuli Katz, infirmière du kibboutz Gvaram, a été tuée, il y a quinze jours à la suite d’un tir direct sur un immeuble d’habitation. Récemment, un de ces missiles a atteint un centre commercial. La population est très affectée par la situation actuelle mais elle n’envisage de quitter la ville. Le but recherché par le Hamas est évidemment de la terroriser.
Rina est venue en France, quelques semaines, s’éloigner de la tension ambiante.
Il est nous difficile de nous rendre compte de l’inquiétude et de la tension que vivent les israéliens au quotidien, soixante ans après la création de leur Etat.
Mais Rina conclut : « Je ne regrette pas mon choix d’il y a quarante deux ans : je ne quitterais jamais Israël ! ».
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