Alors que nous commémorons quatre-vingt dix ans après, la fin de la guerre la plus meurtrière que connut notre pays, je pense aujourd’hui à l’un de ces valeureux soldats.
Moïse Sasportès avait été mobilisé comme tous les jeunes gens de sa classe d’âge. Il portait fièrement le sarouel rouge et le gilet bleu des zouaves de l’armée d’Afrique. Comme pour tous les soldats des unités coloniales ou étrangères, il était constamment engagé dans les offensives les plus dures. Unités qui payèrent le prix fort de leur héroïsme.
Par chance, Moïse Sasportès sortit vivant de cet enfer : il put regagner Alger et fonder une famille avec une jeune fille prénommée Berthe. C’était mon grand-père.
On voit bien ce jeune homme sur la photo jointe et tu peux être fier de ce grand-père. Ce jour du 11 novembre je pense à mon père, 18 mois dans les tranchées de Verdun et qui, lui aussi, s'en est tiré. Je vais regarder sur france 2 à 20h50 ce soir ce qu'ils ont réusi à faire et l'enregistrer pour mes petits enfants.
Une bonne suite de semaine que je vois très occupée par des manifestations diverses. @ +
Rédigé par : Françoise BOISSEAU | mardi 11 nov 2008 à 09h16