…et retour sur mon blog. La fin de la semaine dernière a été consacrée à un déplacement à Alger. J’ai eu le plaisir d’être reçu par l’ambassadeur de France dans sa résidence à El Biar. Je l’ai informé de la création, par le Consistoire central de France, de la commission des cimetières juifs d’Algérie. Ce pays compte 523 cimetières civils français qui regroupent 209 618 sépultures dont 50 807 sont juives. C’est dire l’importance de l’Algérie pour la mémoire juive française.
Nous avons fait un large tour d’horizon de ce dossier et j’aurai à lui transmettre dans les prochaines semaines une note résumant nos priorités. Je tiens à remercier vivement Xavier Driencourt pour l’intérêt qu’il manifeste pour ce sujet.
J’ai eu également l’occasion de rencontrer de nombreux officiels algériens (parlementaires, hauts-fonctionnaires) et je leur ai fait part de notre souci de préserver et de veiller à la préservation des cimetières français.
Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai bénéficié d’un peu de temps pour redécouvrir Alger. Ma dernière visite remontait à un peu moins de dix ans. Et la première en 1960 avec ma mère, j’avais quatre ans…
Mon ami Abdelkrim, journaliste algérois, m’a emmené bien sûr au Saint-Georges puis fait redécouvrir les hauts-lieux de la présence française et le quartier de Bab-el-Oued où vivait ma famille. Bien sûr, beaucoup d’émotion rue Michelet, devant l’Otomatic, l’ancienne cathédrale, le lycée Bugeaud, le gouvernement général ou le café « Tantonville » où ma grand-mère venait chaque vendredi prendre son café…
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