Après le plan politique, l’antisionisme se projette désormais sur le plan économique.
Nous avons connu ces derniers mois une campagne agressive de mouvements pro-palestiniens et d’associations d’extrême gauche visant à intimider les responsables de supermarchés qui vendaient des produits provenant d’Israël.
Sont également stigmatisées des sociétés américaines ou européennes qui produisent en Israël ou dont le dirigeant soutient Israël.
Exemple : Timberland doit être boycotté au motif que « son PDG Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US et qu’il a conseillé la communauté juive US à se rendre en Israël ». On se croirait revenu en Allemagne dans les années 30 !
Vingt et une actions ont été recensées dans des grandes surfaces, dont la moitié en grande banlieue parisienne avec pour credo : « ne pas acheter pas les produits des criminels de guerre »
Le 20 mai dernier, les députés Claude Goasguen, Patrick Calméjane, Gérard Gaudron et Patrick Beaudouin attiraient l’attention du ministre de l’Intérieur à l’Assemblée nationale sur ces campagnes de boycott et demandaient des sanctions contre les auteurs.
Depuis quelques jours, plus de 70 associations - parmi lesquelles Génération Palestine, la Cimade, le NPA, le PCF, l'Union juive française pour la paix - refusent l'implantation dans le port de Sète d'une société israélienne, Agrexco, "instrument direct de la colonisation agricole" dans les territoires palestiniens et manifestent aujourd’hui à Nîmes et à Montpellier.
Les conflits du Proche-Orient ne doivent pas être importés en France. Chacun a pu en mesurer les conséquences au début des années 2000, lorsque la deuxième intifada a été le prétexte d'une violente campagne antisémite dans notre pays.
Nous attendons du nouveau ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, et du nouveau ministre la justice, Michèle Alliot-Marie, qu'ils ne laissent plus se propager ces actions de boycott qui menacent les fondements de notre République.
Les leçons d'antiracisme venant d'anciens d'Occident, nostalgiques du temps des colonies...très drôle ! Et je ne parle pas de l'antisémitisme insidieux de certains défenseurs d'Israël...(Frêche)
"Les conflits du Proche-Orient ne doivent pas être importés en France". Exact. A cet égard, les activités sionistes telles que collectes de fond sur le territoire français pour financer les activités sociales de Tsahal et appels à effectuer des volontariats dans des bases militaires israéliennes sont des provocations et une importation de la guerre !
Rédigé par : HP2008 | mercredi 24 juin 2009 à 15h30
je ne pense pas que les Intérêts d'Israël puissent être confondus avec les fondements de notre République.
Rédigé par : Jean-Paul TRAN | jeudi 25 juin 2009 à 13h56