J'ai participé le 12 juillet dernier, en ma qualité de vice-président du Consistoire central de France, président de la commission des cimetières juifs en Algérie, à une réunion d'information organisée au quai d'Orsay par le directeur des Français de l'étranger, François Saint-Paul.
Des parlementaires du groupe d'études aux rapatriés, le représentant de la Mission interministérielle aux rapatriès et les représentants des associations nationales de rapatriés participaient à cette rencontre.
La réunion a été principalement consacrée à la mise en œuvre de l’arrêté du 23 juin 2011 relatif au regroupement de sépultures civiles françaises en Algérie dans le respect des cultes et au titre du devoir de mémoire envers les défunts :
1. un regroupement, en tombes collectives ou ossuaires, selon le cas, de sépultures civiles françaises situés dans 137 cimetières en Algérie est engagé (la liste se trouve annexée à l'arrété).
2. les familles pouvant justifier par tout moyen de la sépulture de parents peuvent jusqu'à la fin du mois d'octobre 2011 faire savoir au consul général territorialement compétent si elles souhaitent effectuer le transfert en France, à leurs frais, des restes mortels de leurs défunts.
Le ministère a rappelé que "le regroupement ne concerne que les seuls cimetières dont l'état de dégradation ne permet plus d'envisager leur réhabilitation et ce, en tenant compte des imératifs religieux juifs et chrétiens, comme cela a été le cas pour les précédents regroupements effectués dans les trois circonscriptions consulaires d'Algérie".
Je me tiens naturellement à la disposition des familles concernées pour les accompagner dans leur démarche.
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