Le président du Consistoire Central de France, Joël Mergui, a vivement réagi après la déclaration hier du Parti Socialiste commentant la libération du franco-israélien Gilad Shalit.
Le parti socialiste indiquait que "de nombreux élus socialistes se sont mobilisés partout en France pour appuyer le combat digne et inlassable de sa famille" en ajoutant "nous nous réjouissons de la libération dans le même temps de prisonniers palestiniens qui vont pouvoir retrouver leur famille".
Joël Mergui s'est déclaré "particulièrement surpris et choqué" par la teneur du communiqué publié par le Parti Socialiste ; "ce communiqué met sur le même plan la libération d'un jeune franco-israélien, innocent, enlevé sur le sol de son pays et retenu en otage depuis plus de cinq ans dans des conditions inhumaines par des terroristes, et des assassins ayant pour la plupart d'entre-eux du sang sur les mains et condamnés à la prison à perpétuité par des tribunaux réguliers".
"Une telle comparaison, souligne le président du Consistoire, constitue un choc et une offense à la mémoire des victimes des attentats. Les auteurs et les complices de ces crimes n'ont pu bénéficier que de la seule volonté des autorités israéliennes de sauver une vie humaine, celle de Gilad Shalit". "
Joël Mergui "espère que le candidat socialiste à l'élection présidentielle, ainsi que les principaux élus et maires de ce parti, se démarqueront publiquement de cette déclaration éthiquement condamnable".
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