Depuis trente ans, le studio DTM (Danse Théâtre Musique) propose dans le 11ème arrondissement de formations de grande qualité pour un public de tous niveaux et a accueilli plus de 3 000 adhérents, amateurs ou professionnels, enfants, jeunes ou adultes.Des dizaines de créations ont été préparées et montées dans ses studios et une centaine de spectacles n’auraient pas être produits et vus à Paris.Un partenariat international a été ainsi noué avec la New York University et Dance New York International.
DTM est installé depuis juillet 1979 dans un local au premier étage de l’immeuble situé 6 rue de la Folie Méricourt, local qui propose un plateau idéal pour la danse et a investi en juillet 1980, un autre local à cette même adresse : ce local permet la création d’une deuxième salle de danse, de vestiaires, de bureaux et d’une pièce de musique.
La Ville préempte en septembre 2006 l’immeuble, confie sa gestion à la RIVP et renouvelle ses baux à l’association DTM en juin 2007. Depuis octobre 2010, la RIVP a lancé des travaux de réhabilitation de l’immeuble du 6 de la rue de la Folie-Méricourt ; ils sont accompagnés d’une série de tracasseries administratives et juridiques émanant de la RIVP et visant à faire déplacer l’association DTM dans des locaux plus petits et moins adaptés à la pratiques de la danse. Pourtant l’association fait preuve de grande bonne volonté et accepte certaines réductions de la superficie de ses locaux.
Une procédure d’éviction est même engagée pour un des locaux loués à l’association.Cette situation n’est pas sans conséquence sur la pérennité de l’association et pèse sur son activité ; de plus, les travaux, qui ont démarré depuis deux ans et demi, pertubent notablement le déroulement des cours et rendent difficile l’accès des salles de danse pour les plus jeunes.Tout semble fait pour décourager cette association de se maintenir dans ses locaux. Pourtant, les dirigeants de DTM ne manquent pas de projets innovants.
Les élus UMP, Claude-Annick Tissot, Béatrice Thimonier et Jack-Yves Bohbot demandent à la RIVP de ne pas remettre en cause l’activité, ni même l’occupation des locaux occupés dans l’immeuble du 6 rue de la Folie Méricourt par l’association DTM, comme l’engagement en avait été pris par le directeur général de la RIVP, le 3 juillet 2008.
Commentaires