Le conseil du 11e qui s’est réuni lundi soir a été largement consacré à un débat sur la réforme concernant les rythmes scolaires. Avec Claude-Annick Tissot, nous avons regretté la décision du maire de Paris de mettre en place cette réforme dès la rentrée 2013. Tous les acteurs de la communauté scolaire, syndicats d’enseignements, représentants des parents, collectivités territoriales, s’opposent à cette mesure controversée.
Peuvent-ils avoir tous tort ?
Ils ont tous souligné l’impréparation de la réforme et les difficultés qu’elle engendrera dans l’organisation de la semaine pour les familles. L’Association des Maires de France a elle-même considéré que la dotation de l’Etat d’un montant de 250 millions d’euros serait largement insuffisante pour aider les collectivités à faire face à ces nouvelles charges.
La municipalité a proposé de rendre hommage à Pierre Bérégovoy en attribuant son nom au terre-plein central du boulevard de Charonne entre les métros Philippe-Auguste et Alexandre Dumas : nous avons voté cette proposition.
Les élus UMP se sont également prononcés favorablement pour la création d’un accueil de jour et de proximité qui pourrait être créé au deuxième étage du bâtiment accueillant les bains-douches municipaux et la bagagerie, 42 rue Oberkampf.
Le conseil s’est conclu sur une proposition de la majorité municipale sollicitant le « vote d’une loi rendant effectif dès le prochain renouvellement des conseils municipaux » le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non-communautaires.
Je me suis prononcé contre cette promesse du candidat Hollande qui est un des serpents de mer de la vie politique française depuis trente ans. Rappelant la déclaration du ministre de l’Intérieur qui a récemment considéré que « le droit de vote des étrangers n’est pas une revendication forte », j'ai demandé aux élus de gauche de ne pas chercher à diviser les Français et à s’intéresser enfin aux sujets qui concernent directement nos concitoyens en cette grave période de crise.
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