Pas si sûr si l’on étudie les données communiquées par la Chambre des Notaires de Paris.
Dans une ville où les prix ont doublé en sept ans, les chiffres du premier trimestre 2005 montrent que la progression des prix ne s'est pas ralentie (+3%, contre + 2,9% au 4ème trimestre 2004). Ces évolutions trimestrielles se retrouvent dans les variations annuelles des prix, qui atteignent, 4 745 euros/m2 à Paris (+ 14,5% contre +12,4% un an auparavant).
Dans notre arrondissement, la progression des prix reste impressionnante : 11,5% en un an pour une moyenne parisienne de 14,5%. Le prix moyen du 3ème s’établit en mars 2005, à 5.411 €, ce qui le place au huitième rang des arrondissements parisiens pour son prix au m².
Les quartiers les plus chers du 3ème sont ceux du sud de l’arrondissement, situés totalement dans le périmètre de sauvegarde du Marais : Archives (6.245€/m², progression annuelle : +20,9%) et Sainte-Avoye (5.303€/m², + 15,3%). Le nord du 3ème est relativement moins cher : Enfants-Rouges (5.127€/m², +8,1%) et Arts et Métiers (4.954€/m², +18,3%)
Alors pourquoi certains médias et professionnels de l’immobilier parlent-ils de pause ?
Parce que si les besoins existent (on estime à 60 000, la demande de logements en Ile-de-France) , les prix atteignent désormais des sommets difficilement supportables pour les acheteurs (les banques seraient plus vigilantes dans l’attribution de leurs prêts immobiliers) et des seuils de rentabilité assez faibles pour les investisseurs.
Paris reste, malgré tout, une ville très chère et encore moins accessible aux classes moyennes.
Télécharger la note de conjoncture de la Chambre des Notaires de Paris.
Les commentaires récents