Nos Mlitants ont été bousculés, leurs tracts arrachés à 19 heures hier soir lors d'une distribution de tracts aux abords du métro Couronnes. Je publie le témoignage de Sébastien, responsable adjoint des jeunes UMP de la 6ème circonscription.
" Après un premier tractage à la bouche de métro de Ménilmontant (11e), Sylvie, Jean-Louis, Fanta et moi-même nous sommes rendus vers celle de Couronnes (11e) pour poursuivre notre action militante (Mahmoud était, lui, resté en arrière pour faire du pare-brisage), ainsi que notre planning de campagne de la semaine le prévoyait. Trois militants d'un groupuscule anarchiste, une jeune femme et deux hommes, malheureusement, nous y attendaient. La première, nous apercevant de loin, alerte ses deux complices qui se dirigent droit sur nous à notre arrivée, vociférant force insultes et menaces ; au choix : "Nous ne voulons pas de l'UMP chez nous", "Ici, c'est notre quartier", "Vous n'avez pas le droit d'être là, c'est notre territoire", etc., pour ne citer que les plus absurdes. L'un d'eux se dirige vers Jean-Louis, l'injurie vertement, sans aucun respect, bien sûr, pour ses 64 ans, puis se dirigie vers Fanta, qu'il regarde droit dans les yeux et menace d'un doigt pointé sur le visage, lui marchant sur les pieds. Le dernier, quant à lui, me pousse violemment, me menace également et m'arrache les tracts des mains, puis invective Sylvie avec la plus grande virulence. Tous trois semblaient fortement drogués et alcoolisés. Nous nous sommes prudemment retirés : de toute évidence, si nous avions osé la moindre réplique, les coups pleuvaient. L'homme qui avait menacé Fanta et Jean-Louis nous suit sur plusieurs mètres, pour s'assurer de notre retraite. Voir le comité d'accueil que nous avait réservé ces extrêmistes ne fut hélas pas une totale surprise : déjà, le 2 décembre dernier, alors que nous tractions, Mahmoud et moi, au même endroit, un autre militant de leur groupe nous avait pris à partie, nous avertissant que "nous ne devions pas faire les malins dans le quartier", car "la campagne n'y serait pas pour nous une partie de plaisir". Menace explicite qui s'est concrétisée en partie ce soir... Fanta est parvenue à leur subtiliser un tract, sur lequel ne figure pas le nom de leur organisation, juste une adresse mail : [email protected]. C'est la seule information que nous avons pu obtenir d'eux...Je te décris la scène telle que je l'ai vue, sans oublier, je crois, de détails. En espérant que la suite des évènements soit moins mouvementée..."
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