J’ai assisté dimanche matin à la commémoration nationale de la rafle des 16 et 17 juillet 1942 au cours de laquelle 13.152 juifs furent arrêtés à Paris et dans la région parisienne.
François Fillon, qui était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a prononcé des paroles très fortes :
"Nous ne sommes pas et ne pourrons jamais être guéris de l'holocauste" ajoutant "qu’ il y a soixante cinq ans, des responsables de Vichy, des fonctionnaires, des collaborateurs, se sont souillés d'une faute pleine, indélébile."
Le Premier ministre a rappelé le devoir de mémoire :
« Le temps a passé, reléguant dans une mort obscure les coupables historiques, et avec eux la nécessité d'expier. L'horreur, elle, n'a pas diminué ; et avec elle s'est perpétuée notre obligation de protester, de pratiquer l'exercice du souvenir et de la vigilance."
Photo AP/Mickaël Sawyer
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